DESCRIPTION
La maison REI, construite dans un lotissement des années ’80 a dû se conformer à un règlement des bâtisses très années ’80 qui impose parmi d’autres absurdités la construction d’une corniche saillante entre 50 et 80 cm, ni plus ni moins !
Nous n’avons pas accepté que cet incontournable élément « corniche » soit castrateur.
Le déclic est venu par l’introduction du pli du pan de façade de sorte à ce que celle-ci emballe l’obligatoire corniche.
Cette manipulation sur un volume traditionnel induit à l’intérieur des situations pittoresques. Ici, un mur incliné sur le jardin, sur lequel vitrage l’enfant peut grimper ou s’appuyer, là, une très grande baie vitrée aménagée dans un creux -donc en retrait de la façade- confère à la salle de bain plus de discrétion.
Chacune des façades avant et arrière compte un creux et une excroissance. Qui dit excroissance dit lucarne agrandissant le volume habitable. Le creux côté rue donne du souffle à l’entrée, celui côté jardin donne lieu à une terrasse confinée.
À l’intérieur, les espaces s’enchainent sans frontières explicites. L’escalier au rez-de-chaussée, forme avec l’unique pilier/poutre UN. Il est structure, fonction et élément sculptural qui à l’image d’un écran se pose dans un grand espace pour définir l’espace cuisine/salle à manger en face du salon.
La quête de communication visuelle et physique entre les différents espaces et niveaux à l’intérieur de la maison justifie au premier étage une galerie desservant 3 chambres et qui aboutit à l’Ouest en un bureau surplombant l’entrée qui est un demi-niveau plus bas que le salon qui surplombe le jardin alors que la salle à manger est de plein pied avec une terrasse couverte qui est de plein pied avec le jardin. Et la porte intérieure? où et pourquoi faire ?